La "géroscience", kezako ?

La "géroscience"Une discipline qui répertorie des techniques envisagées pour prolonger le nombre d'années passées en bonne santé. Explications.

Prolonger le nombre d'années passées en bonne santé et, pourquoi pas, la durée de vie.

Voilà ce pour quoi se mobilise la géroscience, qui vise à contrer les outrages de l'âge en cherchant à prévenir les maladies et dégénérescences liées au vieillissement.

"De récentes avancées permettent de mieux comprendre les processus moléculaires du vieillissement, ouvrant la voie à des interventions pour le retarder", explique Luigi Fontana, professeur de médecine à l'université américaine Washington de Saint-Louis (Missouri).

Avec le vieillissement dans les pays développés, les systèmes d'assurance maladie et de retraite sont menacés de faillite et il devient urgent de préserver la santé et l'indépendance des seniors plus longtemps, explique-t-il.

Un thème dont Sciences et Avenir s'est emparé en septembre 2015 dans son numéro "Vivre sans vieillir" , avec notamment une vaste enquête sur le nouveau projet des géants de la technologie : défier la mort.

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Inverser les processus de vieillissement

Ses travaux portent sur les effets anti-vieillissement de la réduction du nombre de calories consommées, qui permet de prolonger la vie et de préserver la santé chez des animaux de laboratoire en agissant sur des gènes identiques à ceux des humains.

"Vieillir est en fait l'accumulation des détériorations des cellules, résultant des dérèglements du métabolisme, résume ce chercheur.

Selon les prédispositions génétiques, on en accumule plus ou moins.

" L'espérance de vie s'est nettement allongée depuis un siècle, grâce surtout aux progrès de l'hygiène et à la découverte des vaccins et des antibiotiques. Mais en vivant plus longtemps, nous développons des maladies qui résultent de ces détériorations cellulaires (cancers, dégénérescence musculaire et neurologique...), aggravées par une alimentation malsaine et un manque d'exercice, souligne Luigi Fontana.

"Avec nos études sur les animaux, nous savons que ces altérations peuvent être prévenues ou ralenties", assure-t-il

Durée de vie doublée... pour un ver

Durée de vie doublée... pour un ver

"Nous pouvons manipuler des gènes et créer des souris transgéniques qui vivent 60% plus longtemps - jusqu'à deux fois plus pour un petit ver appelé C. elegans - et en nettement meilleure santé", poursuit Luigi Fontana, soulignant que réduire les calories consommées produit des effets similaires sur ces gènes, également présents chez les humains.

Ce chercheur prépare ainsi un essai clinique qui fera jeûner des volontaires deux semaines.

"Nous essayons de démontrer qu'en jeûnant deux semaines tous les cinq ans, nous activons des processus génétiques permettant de décrasser l'organisme", les cellules se mettant alors à brûler les déchets accumulés pour produire de l'énergie, explique-t-il.

D'autres chercheurs travaillent sur des molécules "réparatrices" du métabolisme qui auraient les mêmes effets sans passer par le jeûne.

Un autre axe de recherche porte sur les télomères, qui protègent les extrémités des chromosomes. Ils se réduisent à chaque division cellulaire et jouent un rôle important dans l'âge biologique.

"Une quinzaine de mécanismes interviennent dans le vieillissement", relève Carol Greider, prix Nobel de médecine, chef d'un laboratoire d'étude des télomères à la faculté de médecine Johns Hopkins (Maryland).

Nombre de pathologies de l'âge sont liées à la division cellulaire et la réduction des télomères joue clairement un rôle, explique-t-elle. Une fois les télomères réduits à zéro, les cellules ne peuvent plus se diviser et meurent.

"Il est possible de modifier ce processus pour préserver les télomères et éviter ou retarder des maladies du vieillissement", résume la chercheuse. La réduction des télomères est compensée par un enzyme, la télomérase, qui les préserve mais qui, en excès, favorise le cancer, dit-elle.

Les effets insoupçonnés de la canelle

Mahtab Jafari, professeur de pharmacologie à l'université de Californie à Irvine, étudie quant à elle les effets sur la longévité de la cannelle et de la rhodiola rosea, une plante arctique déjà connue des Vikings.


Elle aurait ainsi pu prolonger la vie de mouches drosophiles de 25% avec la rhodiola et de 30% avec la cannelle. La scientifique prévoit même un essai clinique avec des octogénaires pour voir si ces plantes "atténuent ou inversent leurs dégénérescences"...

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