Attention : Lisez ceci si vous mangez du saumon ou autres poissons

Attention : Lisez ceci si vous mangez du saumon ou autres poissons
On considère habituellement le poisson comme complément sain pour n'importe quel régime.

Or, les poissons d'élevage, eux, sont à mettre au niveau du hamburger...

D’un point de vue impact nutritionnel et environnemental, ces poissons d'élevage sont en effet de loin inférieurs à leurs homologues sauvages et même nocifs...



  • En plus d'être beaucoup plus gras, les poissons d'élevage fournissent moins d’acides gras oméga-3 bénéfiques que les poissons sauvages.
  • Dans les "parcs d'engraissement" des aquacultures, les poissons d'élevage sont littéralement arrosés avec des antibiotiques et exposés à davantage de produits chimiques.
  • Un colorant couleur saumon est donné au saumon d'élevage dans l'alimentation, sinon leur chair serait d’une couleur grise peu appétissante.
  • L’aquaculture implique également un certain nombre de conséquences environnementales, ce qui peut avoir un impact négatif sur le saumon sauvage. Il a maintenant été établi que les poux de mer provenant des fermes tuent jusqu'à 95% des saumons sauvages juvéniles qui migrent devant eux.

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Différences nutritionnelles entre les poissons d'élevage et les poissons sauvages 

Les poissons d'élevage ont une plus grande teneur en matières grasses. Ce n'est pas très surprenant, puisqu’ils ne passent pas leur vie à dans les eaux vigoureusement froides de l'océan ou à sauter les ruisseaux rocheux comme le font leurs homologues sauvages.

Une version marine de "chips canapé" en quelque sorte...

Ils tournent avec paresse dans des enclos d'engraissement surpeuplés avec des boulettes de poisson à base de céréales.

On peut comparer avec les parcs d'engraissement de viande. C'est un peu comme le  boeuf commercial face au boeuf nourri à l’air libre ou au gibier.

Dans chacune des espèces évaluées, le poisson d'élevage s'est révélé contenir plus de matières grasses que le sauvage. 

Dans la truite arc-en-ciel, la différence est la plus faible, tandis que le poisson-chat élevé a près de 5 fois plus de graisse que le poisson-chat sauvage. L'élevage de saumon lui, comptait environ 3 fois la matière grasse totale des échantillons sauvages.

Mais la graisse en général n'est pas ici la véritable question – car après tout, les poissons gras sauvages sont bons pour notre santé… c'est d'ailleurs la raison pour laquelle la plupart d'entre nous prenons de l'huile de poisson pour être en meilleure forme.

Le problème est en fait que les poissons d'élevage contiennent des graisses oméga-6 plus inflammatoires, avec un grand déséquilibre en acides gras oméga-6 et Omega-3.

Dans trois types de poissons évalués, la quantité d'oméga-6 était sensiblement plus élevée dans les poissons d'élevage par rapport aux poissons sauvages. Le total de tous les types d’oméga-6 présents dans les poissons cultivés était au moins deux fois supérieur aux niveaux constatés dans les échantillons sauvages.

Saumon sauvage ou élevage ?

Généralement, on peut dire que les poissons d'élevage ont 10-30% de graisses en plus (et c'est surtout des graisses oméga-6 en trop grosse quantité) et calories que les poissons sauvages capturés.

La graisse contenue dans le saumon d'élevage contient nettement moins d’acides gras oméga-3 que la graisse de saumon sauvage. La graisse de saumon est habituellement riche en acides gras oméga-3. Rien de tel avec le saumon d'élevage !

Les maladies et les parasites, qui existent normalement à des niveaux relativement bas chez les poissons dispersés dans les océans, peuvent sévir dans les parcs d'engraissement.

Pour survivre, les poissons d'élevage sont vaccinés par des vairons qu’ils consomment. Plus tard, ils reçoivent des antibiotiques ou des pesticides pour parer aux infections.

Les poux de mer en particulier, sont l'un des pires problèmes. Les éleveurs de saumons, au premier signe d'épidémie, ajoutent des pesticides dans l'alimentation.

On notera également que 2 études montrent que le saumon d'élevage accumule plus de cellules cancérigènes et de dioxines toxiques que le saumon sauvage.

Des essais sur du saumon d'élevage de supermarché, qui contient jusqu'à deux fois plus de graisse que le saumon sauvage, a montré 16x plus de CCP par rapport au saumon sauvage, 4x les niveaux dans le boeuf commercial, et 3.5x les niveaux trouvés dans les fruits de mer.

La plupart de ces toxines sont stockées dans la graisse du poisson, donc imaginez ce que vous avalez quand vous mangez des poissons d'élevage ?

Le saumon d'élevage a généralement un colorant ajouté pour améliorer l’apparence du produit. Ces colorants ont également été associés aux agents cancérigènes. Ils n’ont aucun bienfait pour la santé, et n'ont d'autre but que de tromper le consommateur en lui faisant croire que le produit a une apparence naturelle et savoureuse…

Le saumon d'élevage a généralement un colorant ajouté

Les aquacultures, ou "fermes porcines flottantes", mettent à rude épreuve l’environnement. Les poissons consomment en effet d'énormes quantités de granulés de protéines hautement concentrés et cela fait un gâchis terrible.

La nourriture non consommée et les déchets de poisson couvrent le fond de l'océan au niveau de ces exploitations, et cela devient un terrain fertile pour les bactéries qui consomment de l'oxygène, oxygène qui est vital pour les mollusques et autres créatures marines qui vivent au fond.

Une pisciculture de saumon de bonne taille produit une quantité d'excréments équivalents aux eaux usées d'une ville de 10.000 personnes. Pensez à cela la prochaine fois que vous vous baignez !

Plus de la moitié des poissons vendus dans les supermarchés, les poissonneries et les restaurants sont élevés dans l’océan dans des enclos de haute densité, gérés et commercialisés par l'industrie de la pêche d'élevage.

Bien que cela semble un choix sain, manger du poisson d'élevage est donc en fait presque aussi mauvais que manger un hamburger de la restauration rapide avec du bœuf engraissé au grain.

Notez que lorsque vous choisissez des poissons sauvages, essayez de limiter votre consommation des specimen faisant partie de la chaîne alimentaire (comme le thon, l'espadon, le requin, le bar rayé, le tassergal, etc) en raison des niveaux élevés de mercure qu'on y trouve.

Les poissons qui sont plus les plus faibles dans la chaîne alimentaire, comme les sardines, le hareng, le crapet-soleil, et même la truite et le saumon ont par contre des niveaux de mercure nettement plus bas et ne sont que peu concernés par ce problème.

Ce n'est ici qu'un échantillon des dizaines de sujets de nutrition qui sont évoqués dans La Cuisine Brûleuse de Graisses...


Mike Geary


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